« La loi d’orientation (dite « Fillon ») de 2005 n’avait déjà pas repris cette huitième »compétence clé » dans sa définition du « socle commun de connaissances et de compétences ». Et l’on doit remarquer aussi que le Haut conseil de l’éducation n’avait pas osé reprendre le titre même de cette compétence clé (recommandée et affichée sans problème à l’échelon européen) face aux difficultés et aux polémiques prévisibles en France. Il s’était contenté (prudemment?) de reprendre (dans une certaine mesure) ce type de préoccupations sous l’intitulé »soft » « Autonomie et initiative » qui figure comme huitième »grande compétence » (ou »pilier ») dans le décret d’application de 2006…
[…]
On « apprend à apprendre » sans doute « en apprenant. » Mais pas non plus n’importe quoi ni n’importe comment. Et la réflexion à ce sujet (bien que sporadique et insuffisamment développée) existe, et de longue date. On peut, entre autres, en prendre pour exemple (sinon pour modèle) un certain mode de légitimation de l’apprentissage des langues anciennes qui est apparu il y a longtemps également, dès les tout débuts de la troisième République. »
Lire l’intégralité de l’article sur le site de l’Express : « Loi sur l’école : Faut-il « apprendre à apprendre »? »
Cet article vous donne des idées concernant les finalités des nouveaux programmes, partagez-les ici.