Témoignages sur les nouveaux rythmes

Du nord au sud, d’est en ouest, nos élèves vivent les nouveaux rythmes avec des organisations multiples et variées. Ici cela fonctionne bien, là c’est plus difficile. La place des APC, l’existence ou non d’activités périscolaires (TAP/NAP/NAE), la concertation ou le manque de concertation entre les différents acteurs, sont autant de facteurs qui influent sur la réussite de cette réorganisation des temps de l’enfant. Une chose est sûre, la matinée de classe supplémentaire implique une évolution dans les pratiques des enseignants, une adaptation minutieuse au service de la réussite de tous les élèves.

Des collègues apportent leurs témoignages :

Horaires : L-M-J-V : 8h30 – 11h30  / 13h30 – 15h45 et Me : 8h30-11h30

Horaires APC : lundi de 15h45 à 16h45

« La matinée du mercredi permet à l’ensemble des classes de travailler différemment autour d’activités de lecture et de production d’écrits ainsi que sur des projets de classe. C’est une matinée où le travail est efficace avec des contraintes différentes.

Les temps d’APC sont utilisés pour un travail sur la méthodologie pour certains élèves : apprendre à apprendre. Nous avons constaté des progrès sur l’apprentissage des leçons.  Pour le traitement de difficultés, notamment en mathématiques, les progrès ne sont pas visibles. Ce sont des élèves qui devraient bénéficier d’une prise en charge RASED que nous n’avons pas dans notre école et les APC ne peuvent palier ce manque.

Je suis à 100% pour des après-midis plus courts. Cela force à être plus respectueux de la durée des séances : maximum 1 heure. De plus, je n’ai pas l’impression d’en faire moins en histoire, géographie ou encore en sciences. Avec ces horaires, on peut faire 2 séances les après-midis, ce qui est bien suffisant. »

Sophie LOZANO, CE2, École primaire d’Ytrac, Cantal

 

Horaires : L-M-J-V : 9h – 12h  / 13h30 – 15h45 et Me : 9h-12h

Horaires APC : mardi et jeudi de 15h45 à 16h30

« Les activités du mercredi matin sont orientées autour d’un thème à l’année. Elles sont décrochées du reste de la semaine. Les élèves sont concentrés et très actifs durant cette matinée.

Les autres jours ont gardé une structuration plus rigide avec des apprentissages précis et des travaux en ateliers.

Les APC permettent la prise en charge d’élèves de GS par petits groupes sur des activités graphiques, et notamment sur le geste. Le petit nombre d’élèves permet d’être derrière chacun et d’amorcer l’écriture plus facilement.

Les après-midis plus courts sont efficaces en termes de concentration des élèves. En effet, celle-ci ne s’étiole pas au fil de l’après-midi. Il est enfin possible d’investir l’ensemble du temps de l’après-midi sans avoir besoin de terminer systématiquement par des activités ludiques. »

 Corinne DOUAT, PS/MS/GS,  École primaire de Parlan, Cantal

 

Horaires : L M J V    8h30 – 11h30 et 13h30 – 15h45 et Me 8h30 – 11h30

Horaires APC : de 11h30 à 12h

Dès 15h45 : temps d’accueil périscolaire avec ateliers et garderie au choix jusqu’à 16h45

« Après une période de pratique, il m’a fallu tout revoir en octobre 2013. Il fallait modifier l’emploi du temps afin de prévoir des plages horaires plus importantes pour les matières telles que l’EPS, l’anglais, la DDM, les arts. J’avais l’habitude de pratiquer chaque discipline plusieurs fois dans la semaine, mais cela ne fonctionnait plus avec les nouveaux horaires, il m’arrivait même de devoir « zapper » certaines séances… cela n’était plus possible !
J’ai donc décidé de regrouper le temps prévu pour chaque discipline les après-midis et j’ai également choisi de consacrer des temps du matin à ces enseignements, notamment le mercredi. Ces changements ont été bénéfiques.

Il m’a fallu également revoir mes progressions de français et de mathématiques car elles n’étaient pas tenables. Il semble nécessaire de prévoir plus de temps pour travailler une notion avec les nouveaux horaires (peu de possibilités de compléter une séance dans la deuxième partie de la journée au risque de ne faire que des maths et du français !)

De mon point de vue, les temps d’APC n’ont aucune influence sur les apprentissages. En ce qui concerne les comportements, il semble difficile de tirer des conclusions : les élèves pris en charge à la rentrée 2013-2014 n’étaient pas les mêmes. Il me semble aujourd’hui que la difficulté de comportement était due au changement, car à ce jour (18 mois après la mise en place des nouveaux rythmes) les élèves ont tous réussi à s’adapter.

J’ai fait le choix de maintenir les projets qui me tiennent à cœur mais il m’a fallu prendre sur mon temps personnel. Lors des sorties par exemple, je choisis de revenir à 16h30 comme avant afin d’avoir du temps pour découvrir un lieu dans de bonnes conditions.

Après des débuts déstabilisants, ce nouveau fonctionnement me convient. La lourdeur des journées n’existe plus et les apprentissages se font toujours dans la souplesse. Je pense que nous avons donc gagné en qualité. »

Céline VIALLET, CP/CE1, École élémentaire César Terrier, Pontcharra, Isère

 

SE-Unsa : « Quels sont les nouveaux horaires pour tes élèves ? »

Christophe : 8h15 – 11h30   13h30-16h  (Mardi et Vendredi)

8h15 – 11h30  13h30-15h (Lundi et Jeudi)

8h15-11h15 (Samedi)

« Les temps d’APC (contenus notamment) influent-ils sur les apprentissages, les comportements ? »

C : « Les temps d’APC sont surtout positionnés de 11h30 à 12h au cours des 2 journées courtes. Dès lors, le contenu et la forme que  peuvent revêtir ces activités sont limités sans parler de l’attention des élèves loin d’être à son paroxysme à ces horaires. Ainsi, l’impact souhaité sur les élèves est irrémédiablement restreint. »

« Les contenus des TAP/NAP (s’ils existent) sont-ils en lien avec le projet d’école ? Et inversement pour les APC en lien avec le PEDT ? »

C : « Les contenus des NAP sont juste liés au matériel dont disposent les agents, un matériel fourni le plus souvent par eux-mêmes. C’est seulement lorsque les municipalités ont un vivier intéressant d’associations que le PEDT est réellement en lien avec le projet d’école.  Il n’y a pour le moment pas d’APC en lien avec les PEDT. »

« Quel est l’impact des après-midis plus courts et/ou des matinées plus longues sur la construction des séances (enchaînement, durée…) ? »

C : « Les activités liées à l’EPS ou aux Arts visuels sont programmées durant les journées longues. Sinon, compte tenu du fait que je travaille par module, l’impact n’est pas véritablement perçu. S’il y a une heure de maths dans la matinée, il peut y avoir une séance de 45 min + une de 15 min ou encore 2 séances de 30 min selon les besoins. »

Christophe, enseignant en CE2/CM1 en Martinique

 

Faire fonction de chef d’établissement quand on est CPE, témoignage


Corinne, CPE très engagée dans son collège, a endossé  ponctuellement le costume d’adjoint au chef d’établissement. Expérimentée et diplomate, elle vit cette fonction transitoire comme une chance de diversifier sa carrière et de renforcer la cohésion entre les personnels de l’établissement.

 

  • Quelles sont les raisons principales qui vous ont conduit à accepter de faire fonction de chef d’établissement à plusieurs reprises dans le collège où vous travaillez ?

J’ai été amenée à faire fonction de principale adjointe à trois reprises dans l’établissement où je travaille depuis douze ans. Je suis attirée par ce métier parce qu’il peut être une évolution positive dans la carrière d’un conseiller principal d’éducation  et ça m’intéressait par ce biais de le découvrir. Les trois fois, c’est le chef d’établissement qui a proposé cette organisation car j’ai une bonne connaissance du fonctionnement de ce collège. J’ai accepté aussi pour rendre service à l’établissement car lors d’arrêts maladie, il n’y pas de remplaçant chez les personnels de direction et c’est régulier que l’institution fasse appel au personnel déjà présent.

  • Trouvez-vous que les compétences développées dans la fonction de CPE « prédisposent » à exercer celle de personnel de direction ?

Je dirais que c’est la personne qui fait la fonction… Il me semble qu’être investie, ne pas compter ses heures, être organisée, avoir de l’autorité, savoir prendre des décisions sont des compétences qu’un CPE doit avoir et qui me semblent  importantes également pour exercer le métier d’adjoint.

 

  • On dit que la façon d’incarner la fonction de CPE n’est pas la même selon le type d’établissement dans lequel on exerce. Partagez-vous ce sentiment dans la peau d’un chef d’établissement ?

Le CPE dans un collège est forcément sur le terrain car à cette période de l’adolescence, les élèves sont toujours en action et cela nécessite d’avoir pas mal d’énergie. Les élèves ne trouvent pas forcément de sens à ce qu’ils apprennent, ils ne se projettent pas.  Au lycée, on a affaire à des adolescents qui sont en passe de devenir des adultes et ils sont déjà dans une démarche de projet d’avenir professionnel.  Donc, oui, la façon d’exercer est différente.  Pour un adjoint c’est un peu pareil. S’il est au lycée,  il aura peut-être des tâches plus catégorisées et plus administratives mais encore une fois c’est une question de personnalité. J’ai pour ma part besoin d’être au contact des jeunes.  Par contre, il est vrai que dans la peau d’un chef d’établissement, le regard des autres adultes change et la relation avec ces derniers aussi. Le management est primordial dans cette fonction.

  • Quelles différences majeures voyez-vous entre le positionnement d’un adjoint ou d’un chef d’établissement ?

L’adjoint doit être loyal envers le chef d’établissement, il est son conseiller mais ce n’est pas lui qui décide au bout du compte. L’équipe de direction se compose finalement que de deux personnes minimum mais ce sont eux qui donnent « l’ambiance d’un établissement ». Cela nécessite un vrai travail d’équipe et des valeurs communes pour une collaboration réussie.

  • Comment voyez-vous votre avenir professionnel dans les cinq ans qui viennent ?

Dans cinq, dix ans, je me vois dans un métier relationnel, CPE sûrement mais peut-être dans un lycée professionnel ou dans un lycée si des possibilités de mutation s’ouvrent. Je tenterai peut être dans une année ou deux de faire fonction dans un autre établissement mais pour l’instant je privilégie ma vie de famille car c’est mon équilibre.

Corinne Choulet

L’école ne peut pas tout ! Lettre à Madame la Ministre…

Madame la Ministre Najat Vallaut-Belcacem,

 

C’est davantage en tant que citoyenne, que de fonctionnaire que je vous écris.

Je me permets de porter à votre connaissance un problème que je considère comme majeur en ce qui concerne l’enseignement en maternelle. Enseignante depuis 1988, je travaille depuis plus de 15 ans sur un secteur en ZEP, qui cette année, est passée en REP+.

J’aime passionnément mon métier que je tente d’exercer avec sérieux, énergie et enthousiasme ; mes  collègues et moi-même menons de multiples projets, nous investissant de façon solidaire, dans le désir d’apporter les enseignements fondamentaux pour le développement de nos élèves qui seront les citoyens de demain.

La misère sociale et culturelle s’est accrue dans notre quartier, générant des difficultés croissantes pour les familles. Certains parents peinent à accomplir leur devoir d’éducateurs ; nous devons pallier ce déficit d’éducation en assurant toujours davantage l’enseignement des règles et des devoirs. Nous faisons face à cette tâche et nous avons le sentiment d’accomplir une noble mission, déterminante dans cette zone où certaines valeurs semblent émoussées, auprès de tous les enfants, y compris les élèves en situation de handicap depuis la loi de 2005.

Je me permets d’attirer votre attention sur un élément qui dégrade fortement nos conditions d’enseignement. Nous devons de plus en plus intégrer des élèves qui présentent des « troubles envahissant du comportement » : ces élèves relèvent davantage d’une pathologie que d’un handicap. Ces situations sont de plus en plus pesantes d’année en année et trop envahissantes pour être gérées au sein de groupes d’enfants non préparés à cette singularité. Ces trois dernières années, notre école a dû accueillir quatre élèves présentant des troubles du comportement extrêmement importants.

Ces enfants en souffrance auraient besoin d’être accueillis dans des structures adaptées et encadrés par des personnels spécialisés et compétents. Ils se comportent souvent de façon agressive, parfois violente ; d’une part cela engendre des situations complexes qui contribuent à créer un climat de classe tendu, lequel génère des problèmes d’attention et de concentration de la part de tous, d’autre part cela suscite des attitudes moins respectueuses entre les élèves ainsi que, par effet modélisant, des comportements agressifs croissants. Cette situation est atypique : on ne peut ainsi prétendre enseigner dans des conditions optimales et sereines.

D’autres handicaps, ne mettant pas en cause le comportement, posent moins de problème et l’intégration de ces élèves est plus aisée. Par contre, il est impossible de répondre à des déficiences de comportement trop importantes surtout quand elles mettent en danger les apprentissages des autres élèves.

L’école maternelle est un lieu d’enseignement qui édifie les bases des apprentissages fondamentaux. Les objectifs sont majeurs et exigeants. Les enfants doivent apprendre à devenir élèves et pouvoir travailler dans un climat de sérénité, de fraternité, de sérieux et de rigueur. Il s’agit de susciter le plaisir d’apprendre. C’est ce que j’essaie de leur insuffler depuis des années.

Alors que ces élèves ont fait l’objet de signalements dès la petite section, la prise en charge réelle par le réseau d’aide ne s’opère qu’en grande section, faute de moyens et de structures adaptées pour les accueillir avant ; ils sont seulement accompagnés (ou pas) par le CMP (une heure, une  ou deux fois par semaine ; c’est variable). L’un d’entre eux, dont le dossier a été validé par la MDPH, bénéficie d’une auxiliaire de vie scolaire pour sa deuxième année de grande section. Cette jeune femme suit une formation spécifique intitulée « Adaptation à l’emploi » qui se déroulera sur dix jours ; je me félicite de ce temps de formation mais regrette qu’elle ne soit pas remplacée.

Pour les autres, les dossiers sont transmis à la MDPH, suite aux réunions des équipes éducatives ; les demandes sont nombreuses et le traitement des dossiers est trop long. La MDPH ne peut apporter des réponses adaptées tant les moyens s’avèrent insuffisants : il n’y a plus de places dans les établissements spécialisés (IME, hôpital de jour) ; à défaut on envisage ensuite un accueil en CLIS. Mais là encore, on souffre d’un manque de places disponibles. Les propositions consistent finalement en un maintien en Grande section ou en un passage au CP avec l’aide d’une AVS : retour à la situation initiale ! Pour certains enfants ces réponses sont totalement inadaptées. La charge est très lourde pour les enseignants et notre cas n’est pas isolé ; de très nombreuses écoles subissent ces contraintes en maternelle et en élémentaire, voire au collège dans notre académie, mais aussi partout en France. De nombreux enseignants doivent mener un véritable combat pour gérer à la fois leur classe et accueillir des enfants souffrant de ces troubles importants.

Je pense également que les parents concernés sont dans une grande détresse. Ils ne sont pas ou peu accompagnés, ne savent pas entreprendre des démarches et/ou encore n’assument pas le handicap de leurs enfants.  Le ressenti de la profession aujourd’hui laisse à penser que la situation est très préoccupante et qu’il est urgent d’entendre les témoignages des enseignants. Il ne s’agit pas de remettre en cause cette loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, mais il faut réfléchir à l’accueil de certains enfants dans des établissements adaptés lorsque le handicap est trop lourd pour être géré dans une classe traditionnelle.

L’école ne peut pas tout !

De nombreux inspecteurs connaissent ces situations alarmantes qui mettent en danger tous les élèves d’une même classe, parfois d’une école, mais sont tout autant démuni. De nombreux collègues sont en détresse et malgré leur courage, n’ont d’autre solution que de prendre un congé maladie ou de changer de poste, tant la tâche est éprouvante. Ces classes sont alors souvent « récupérées » par des jeunes enseignants pour qui la mission se révèle encore plus ardue.

Je suis consciente des moyens qui ont été injectés dans l’Education Nationale et particulièrement dans les zones sensibles. J’espère qu’ils seront profitables dans l’avenir, pour pouvoir simplement enseigner sereinement. Nos élèves ont besoin de rigueur, d’apaisement, de règles sécurisantes pour se construire et apprendre. Je pense qu’il faut surtout renforcer le travail en équipe, localement. Des moyens intéressants ont été accordés et il faut profiter de cette opportunité pour construire ensemble, avec les acteurs de terrain, un projet plus adéquat(e) aux besoins de notre public. Je suis favorable à la réforme mais elle doit prendre appui sur l’avis des professionnels de terrain qui ont la connaissance et les savoirs faire.

Ma principale inquiétude concerne les déficits d’éducation parentaux auxquels nous sommes confrontés quotidiennement ; cela englobe l’attention portée aux enfants, l’échange avec eux, le respect aux adultes et celui des règles de civilités… Je suis convaincue qu’il est urgent de poser le problème de la responsabilité des parents. Il est bien sûr difficile d’assumer cette tâche surtout à notre époque mais il est grave de constater combien certains semblent désinvestis ou désorientés. Les enfants ne peuvent se construire sans règles ni repères, sans conscience du respect d’autrui. Il est temps de travailler ensemble (gouvernement, enseignants, syndicats, parents) pour construire une société plus humaine. Il est temps  de s’opposer à la diffusion d’images et de pensées imposées par les médias, regardés ou écoutés par les enfants, qui véhiculent tant de médiocrité et de violence.

Ma réflexion est abondamment nourrie par le témoignage de nombreux amis et collègues vivant des situations alarmantes dans leurs écoles dues à l’augmentation de problèmes comportementaux chez nos élèves. Des classes de plus petits effectifs seraient nécessaires dans ces situations.

Un dernier point me préoccupe : la formation des futurs enseignants.

Je reconnais que de gros efforts ont été consentis pour remettre en place la formation par la création des ESPE ; mais des insuffisances demeurent surtout quant à l’enseignement en maternelle. Je suis Maîtresse d’Accueil Temporaire depuis quelques années et je constate que les stagiaires, souvent sérieux et investis, sont contraints de « bachoter » le Concours, plutôt que de bénéficier d’une réelle formation dirigée par leurs professeurs (ces derniers endurant également cet état de fait).

Les jeunes subissent une pression extrême de préparations et d’évaluations, qui ne sont pas forcément constructives, en tous cas qui semblent éloignées de la réalité du terrain.

Je vous remercie de considérer mes observations et espère recevoir des réponses à mes inquiétudes. Je ne souhaite pas mettre en lumière particulièrement mon école, mais surtout souhaite que l’on engage une réflexion profonde sur les conditions d’accueil des enfants relevant de troubles du comportement, que l’on réfléchisse à une nouvelle adaptation de la loi sur le handicap de 2005.

Je me tiens à votre disposition pour échanger sur ces sujets si vous le souhaitez. Je vous adresse également ci-joints des dossiers non nominatifs qui permettront de mieux saisir la teneur des difficultés auxquelles nous sommes confrontées.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à l’expression de ma très haute considération.

 

Marie LEROY
Académie de Rouen